20% de l’eau en France est perdue dans les fuites
Canicules, sécheresses, restriction de la consommation d’eau… Plus que jamais, l’eau est devenue une ressource précieuse qu’il convient de préserver. Pourtant, avec un réseau national vieillissant sujet à de nombreuses fuites, nous gaspillons de grandes quantités d’eau potable.
À la faveur d’une étude menée par le ministère de la Transition Écologique et Solidaire, il est estimé que les réseaux de distribution français d’eau présentent des pertes de plus de 20% en moyenne. Les fuites, principales responsables de ces pertes importantes, sont l’affaire de tous : consommateurs, collectivités et services d’eau.
Comment l’eau est-elle perdue ?
Chaque année, près de 700 millions de mètres cubes d’eau potable sont perdus en parcourant les quelque 850 000 kilomètres de canalisations qui sillonnent le territoire français. Soit l’équivalent de plus de 270 000 piscines olympiques.
Les fuites, de plus en plus fréquentes sur le réseau français, sont le responsable n°1 de ces pertes colossales en eau potable. Elles s’expliquent par l’ancienneté des réseaux. Les canalisations ont en moyenne 50 ans, et le rythme de leur renouvellement est actuellement insuffisant pour faire face à leur vieillissement.
Les fuites sont favorisées par différents facteurs, notamment une pression mal maîtrisée qui use les équipements hydrauliques sur les conduites, surtout à proximité des points sensibles comme les branchements abonnés. Le choix des matériaux qui composent le réseau est des plus importants pour limiter les risques de fuites. Les solutions les plus économiques sont souvent moins durables et résistantes à la corrosion. Le bronze ou le laiton, des matériaux historiques utilisés en plomberie sont aujourd’hui plus onéreux mais présentent l’avantage d’être particulièrement robustes.
Quelques chiffres à propos des fuites d’eau :
- Une fuite sur un robinet en goutte à goutte représente en moyenne une perte de 4 à 5 litres d’eau par heure, soit 35 à 40 m3 par an, soit la somme de 180 € par an en moyenne.
- Un mince filet d’eau filet d’eau peut représenter des pertes de 15 à 19 litres par heure, soit une consommation annuelle de 140 à 160 m3 et donc un supplément de 700 € sur la facture en moyenne.
- Pour une fuite sur une chasse d’eau, ce sont entre 25 et 40 litres d’eau perdus chaque heure, soit 220 à 350 m3 par an et donc 1200 € par an en moyenne sur votre facture.
Des chiffres qui font réfléchir…
L’utilisation de technologies « smart » améliore efficacement la connaissance des réseaux et leur gestion en temps réel. La détection des fuites est plus simple, plus réactive aussi, ce qui rend l’intervention et donc la réparation plus rapide.
La solution WAYVE se compose d’une box à raccorder simplement sur le réseau d’eau, d’une plateforme de supervision web et d’une application mobile pour être alerté de chaque événement lié à la distribution d’eau au sein de votre logement, de votre entreprise ou de vos locaux publics. En cas de fuite, vous êtes prévenu dans la journée pour réagir au plus vite et limiter les pertes en eau.
L’eau, une ressource qui se raréfie
Selon une étude menée par l’ONU, environ 5,7 milliards de personnes pourraient manquer d’eau à l’horizon 2050. Cette ressource se raréfie, pourtant la demande en consommation d’eau va encore fortement augmenter dans les années à venir. L’ONU estime que les besoins hydriques vont augmenter de 50% d’ici 2030, notamment pour répondre aux besoins de l’industrie, de l’énergie et de l’accroissement de la population…
Le dérèglement climatique est également l’une des causes principales de l’appauvrissement de nos ressources en eau potable puisque le réchauffement climatique lié aux émissions de CO2 perturbe l’écoulement naturel des eaux et les écosystèmes aquatiques et terrestres. De plus, cette perturbation écologique n’impacte pas uniquement les zones les plus arides. Comme nous pouvons nous en rendre compte cet été, certaines régions du monde comme la France subissent de plein fouet des périodes de sécheresse intense qui obligent les autorités à prendre des mesures drastiques localement.